64 millions de tonnes de CO2. C’est ce que rejetterait chaque année, selon l’Université de Cambridge, la plus connue des monnaies virtuelles, le Bitcoin, soit une empreinte carbone similaire à celle d’un pays tel que le Belarus. Loin d’être « virtuel », l’impact environnemental des cryptomonnaies est bien réel, en partie parce qu’il repose sur la blockchain.
Née en 2008, cette technologie révolutionne la finance car elle permet de stocker et de transmettre des informations sans organe central de contrôle, assurant de ce fait de hauts standards de transparence et de sécurité. Pour cela, elle repose sur un réseau d’utilisateurs qui vérifient la validité des transactions. Cette activité de « minage » nécessite des super-ordinateurs, qui consomment énormément d’électricité.
Pourtant, selon Serge Abiteboul, des alternatives existent, qui permettraient de limiter l’impact écologique négatif de la blockchain. Un virage nécessaire et même impérieux pour cette technologie dont les promesses pourraient s’étendre à d’autres utilisations que les cryptomonnaies.