Concilier transformation numérique et préservation de l’environnement
Le développement des usages du numérique entraîne mécaniquement une augmentation de notre empreinte environnementale. En effet, on estime que, entre 2010 et 2025, le numérique passerait de 2,5 % de l’empreinte environnementale de l’humanité à un peu moins de 6 %. La plus forte progression étant à imputer aux gaz à effet de serre qui passeraient de 2,2 % en 2010 à 5,5 % en 2025. Pourtant, grâce à la virtualisation et à l’optimisation, le numérique, et notamment l’intelligence artificielle, permet aussi une réduction significative de l’empreinte carbone dans de nombreux domaines. Inria a donc mobilisé un pan de sa recherche pour simuler et évaluer les impacts énergétiques et concevoir des services numériques plus sobres.
« Depuis le début, le gain de temps et d’argent est une préoccupation importante dans l’informatique pour permettre au plus grand nombre d’accéder aux dernières avancées technologiques. La prise en compte explicite des enjeux environnementaux est, elle, plus récente. »